Une fenêtre sur l’univers tout en Prefalz Blanc: L’Observatoire Midi-Pyrénées au Pic du Midi de Bigorre

Cette rénovation est le projet d’une maîtrise d’ouvrage publique, l’Université Toulouse III Paul Sabatier : L’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) constitue le noyau du Pôle « Univers, Planète, Espace, Environnement » de l’Université, dont il est une école interne.

L’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre est l’un des 4 site d’observation de l’OMP. Ce sommet culminant à 2877 m est bien détaché de la chaîne des Pyrénées, en faisant de fait un lieu réputé pour ses grandes possibilités d’observation. L’astronomie, science des corps célestes, est le domaine d’excellence du site pyrénéen, avec l’étude du soleil et des planètes. Le télescope Bernard Lyot permet ainsi depuis 1981 de mieux connaître les étoiles et les galaxies. De nombreux programmes de recherches ont été effectués au Pic du Midi Il est connu mondialement et a été le siège des recherches européennes et américaines pour les expéditions vers la lune (missions Apollo), l’étude du Soleil et autres expéditions et observations plus lointaines. Des géophysiciens, des botanistes et des cosmiciens sont invités pour y mener des expériences, et l'Observatoire est devenu un centre de recherches pluridisciplinaires.

Depuis 1873, des hommes étudient les astres au Pic du Midi. La construction de l'Observatoire commence en 1878. Inauguré en 1882, il devient un observatoire national sous l'autorité du Bureau Central Météorologique à Paris. En 1994, l'État envisage la fermeture de l'observatoire pour raisons financières. La région Midi-Pyrénées se mobilise, et crée un syndicat mixte pour la réhabilitation du site. Le projet prévoit une réhabilitation des installations scientifiques, ainsi que l'ouverture au public d'une partie du site afin de récolter des fonds. Le site devient alors de plus en plus touristique.

Un agrandissement de ces espaces scientifiques est devenu indispensable et a débuté mi-juin 2021, avec la création en extension de deux nouveaux bâtiments. La base d'observation augmentera ainsi sa capacité d'accueil et d'hébergement de plus de 500 m², mais aussi les surfaces dédiées aux recherches astronomiques et atmosphériques.

Le premier stade des travaux de cette extension en couture sur l’existant, a vu la construction de trois étages supplémentaires enchâssés autour de la tour Peytureau et de l’ancienne écurie à mulets. Cette nouvelle structure, qui porte le nom de « Dauzère - Soler » accueille une salle de pilotage et d'acquisition destinée aux observations de tous les télescopes du sommet, des salles de travail en groupe et une trentaine de couchages pour les scientifiques. La terrasse de ce nouveau bâtiment est aménagée pour accueillir une nouvelle plateforme environnementale, permettant un développement des activités de recherches en sciences de l'atmosphère des laboratoires de l'université de Toulouse III.

Le second volet de construction est une extension en rez-de-chaussée du Télescope Bernard Lyot en prévision de l'installation du spectropolarimètre infrarouge SPIP : un nouvel instrument d'observation astronomique de pointe dans la recherche des exoplanètes (le Pic du Midi est l’un des rares sites au monde à pouvoir procéder à ces études !)

C’est l’agence d’architecture Triptyque (de Toulouse) et la société Pyrénées Charpentes (d’Agos Vidalos) qui sont choisies pour étudier le projet et réaliser les travaux.

Les conditions climatiques sur le site sont très difficiles : zone sismique, haute altitude, vents violents, forts gradients de températures, chutes de neige fréquentes et abondantes … en ces lieux les travaux ne peuvent se dérouler qu’en période estivale.

Du fait de ces conditions très contraignantes, les travaux ont été programmés sur 3 périodes d'été entre juin 2021 et septembre 2023, et devraient se terminer sur l’été 2023.

Le projet devait répondre à de nombreuses contraintes : 

  • sur le principe de tous les bâtiments présents au sommet, réaliser une superstructure en métal blanc posée sur une infrastructure maçonnée.
  • en couture autour des bâtiments existants, redonner une unité esthétique au site et à l’entité « recherche » qui en est à l’origine.
  • s’inscrire dans le cahier des charges défini par les procédures en cours d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.

« Il fallait aussi construire vite, car il fallait tenir compte de la présence des touristes sur le site. Nous avons très rapidement opté pour une solution en préfabrication bois revêtue de blanc. Nous avons identifié les produits PREFA comme étant une réponse aboutie à l’ensemble des contraintes rencontrées. Pour me faire une idée de l’adéquation de ces produits à ce chantier si particulier, je suis allé moi-même voir le Refuge de l’Aigle. J’ai été immédiatement convaincu ! » nous explique M. Baptiste GRILLET, de l’Agence Triptyque.

Dans ce type de contexte haute montagne, seul PREFA peut proposer le coloris blanc parfait, avec la possibilité de réaliser des joints irréguliers et adaptables aux géométries aléatoires de notre projet.

Les avantages du PREFALZ sont alors indispensables : résistant aux intempéries, à la corrosion, nécessitant peu d'entretien et de pose facile, il est aussi très léger, avantage indéniable pour le transport des modules qui se fera en hélicoptère.

Formés à l’atelier par PREFA autour d’un prototype, les couvreurs de chez Pyrénées Charpentes ont tout de suite adhéré au produit : « Après avoir profilé et agrafé les bobineaux sur les panneaux d’ossature bois préfabriqués, l’équipe de couvreurs a laissé les charpentiers approvisionner par hélicoptère et poser toute la structure à la grue à tour. Les couvreurs ont ensuite eu la chance de rejoindre le site. Ils ont œuvré sous de grandes variations de températures pour poser les bacs PREFALZ de raccords entre panneaux d’ossature et de finition d’angle. Le produit s’est avéré très facile à travailler sous ces conditions atmosphériques et météorologiques. » précise Nicolas SEMPE, de Pyrénées Charpentes.

Plus malléable et plus léger, les opérateurs déplaçaient aisément les bacs profilés, depuis leurs nacelles ou depuis la plateforme de sécurité mise en place autour du bâtiment et déplacée au rythme des finitions. Le système de fixation par agrafes présentait des avantages considérables, tant pour la facilité de mise en œuvre que pour l’absence de soudure. Le Pic du Midi étant toujours exposé au vent, utiliser un poste à souder et créer des points chauds auraient augmenté les risques de brûlure pour les opérateurs. Ils ont donc parfait ce manteau blanc, tous sont satisfaits et convaincus des multiples atouts du PREFALZ.

 « Les conseils et l’aide des conseillers PREFA pour la préparation du projet ont été très utiles et appréciés. Tout s’est bien déroulé et nous allons terminer les détails extérieurs et les finitions intérieures cet été dans les délais qui nous avaient été impartis » conclut M. GRILLET.

Extension du Pic du Midi de Bigorre :: Parties prenantes

Produit :

Prefalz - coloris 17 P.10 blanc pur

Entreprise de Construction Bois :

Pyrénées Charpentes – 6 ZA du Pibeste – 65400 AGOS VIDALOS 

www.pyrenees-charpentes.fr

Architecte :

Triptyque - 81 RUE DU FERETRA - 31400 TOULOUSE

www.triptyque.fr

MO :

Université Toulouse III Paul Sabatier

Ressources : 

Site de l’Observatoire Midi-Pyrénées : omp.eu

Photographe :

Florent Roussy